• ON SAVAIT, on N’a RIEN FAIT !!!


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  • LE CRI DE HAINE INADMISSIBLE DE CAMUS ALI CONTRE G. OLYMPIO !!

    ((http://www.lynxtogo.info/politique/politique/3787-cest-le-temps-des-elections-gilchrist-olympio-a-un-plan-pour-le-nord-togo-.html)

    et

     

    (http://www.pa-lunion.com/Gilchrist-Olympio-Je-suis-d-accord.html)

    En guise de critique, Monsieur Ali Camus propose un cri ! Et quel cri ! Un cri épouvantable de haine, un cri qui vous glace de terreur. La colonne vertébrale s’en ressent dangereusement. Et pourquoi donc ? Plutôt pour qui et pour quoi (pour quelle raison).

     C’est contre Monsieur G. OLYMPIO que le Sieur Camus Ali pousse ce cri de haine féroce. Il paraît que M. Olympio-fils l’a insulté, lui, ses terres et ses frères et sœurs. Or, à aucun moment notre compatriote G. Olympio n’a fait une telle chose ! Et cela se peut vérifier puisque notre concitoyen (s’il n’est pas un Nago ou anago déguisé en un Bassari) Camus Ali dit que c’est dans l’organe togolais appelé « pa-lunion.com » qu’il a découvert que M. Olympio-fils l’injuriait, lui, ses terres etc. Nous avons lu, de façon studieuse c’est-à-dire avec soulignage et commentaires, l’interview accordée par le président de l’UFC au dit organe, et nous n’avons rien vu de tel : ni le nom de sieur Ali Camus ni le motif pour lequel il pousse son cri de haine contre un homme aussi respectable et estimable que Monsieur G. OLYMPIO.  Vous gagnez à lire l’interview. C’est alors que vous découvrirez que sieur Camus Ali n’est pas sérieux, et surtout plein de racisme, de tribalisme et de régionalisme mensongers ! Qu’il ne porte pas M. O.-fils dans son cœur, c’est son problème ; mais qu’il lui prête des pensées impures et malveillantes cela est intolérable.

     Monsieur Camus Ali parle de « nord Togo », Monsieur G. Olympio de « nord du Togo ». Ce qui n’est pas la même chose, alors là pas du tout ! Par « nord du Togo », M. Olympio-fils entend les préfectures de « Tone et de « grand Tone », une région terriblement misérable qu’il compare à la région florissante située après Cinkansé c’est-à-dire le Burkina Faso ; il compare aussi ce « nord du Togo »-là aux autres préfectures et régions du Togo, qui, quoique pauvres elles aussi, le sont moins que ces préfectures misérables de ce « nord du Togo » bien circonscrit par lui. Il dit en substance :

     «Donc, j’ai fait la conclusion que tout le Togo est pauvre. Si le Centre et le Sud du Togo sont pauvres, c’est la pauvreté absolue dans l’extrême Nord du Togo. »

     Notons que ce « Nord » avec « N » majuscule appartient certainement au journaliste qui interviewait M. Olympio-fils et non pas à celui-ci. Car le discours de M. Olympio-fils reste incompatible avec la conception archaïque, régionaliste et tribaliste qu’implique cette notion nauséeuse de « Nord ». Nous sommes catégoriques. Le journaliste de l’organe «pa-lunion.com » végète encore dans la vieille conception d’un Togo partagé entre un « nord-Togo » et un « sud-Togo » antagonistes et hostiles, conception dont il est gravement malade et qu’il veut absolument coller ou transmettre à M. Olympio-fils. Or le fils du Président assassiné se voit en nationaliste (un mot utilisé par lui), et propose, dans son interview, une vison du Togo absolument pure de tout tribalisme et de tout régionalisme. On y sent chez lui une certaine tendresse pour le pays dans sa totalité et un réel attachement pour ce « nord du Togo » où il dit être souvent revenu car il a des amis et  la région lui rappelle des souvenirs nostalgiques de grande émotion. Une façon de dire que sa grand-mère, la maman du Grand Président Olympio, est originaire de cette région. Ce que notre frère Folikpo Kofi rappelle dans son intervention à l’article de sieur Camus Ali, mais dans un sens favorable à Camus Ali : ce qui prouve qu’il n’a pas lu «  pa-lunion.com » - et dans le cas où il l’aurait lu son intervention serait toujours hostile à M. Olympio-fils, pour des raison obscures. Comme le fera toujours Camus Ali.

     Il est donc clair que Camus Ali et G. Olympio ne parlent ni ne traite du même Togo, et le lexique l’illustre parfaitement. Pour Camus Ali, le « Nord Togo » va de Blitta ou Sokodé jusqu’ à Cinkansé ; je veux dire pour Camus Ali et les journalistes ou chroniqueurs de son espèce comme le journaliste de « pa-lunion.com ». Il peut alors jargonner sur son Bassar et autres élucubrations archaïques dont il raffole ! On a affaire à une vision terriblement rétrograde et indigne d’un journaliste moderne !  Anago a sans doute raison de ne voir dans le cri de haine de Camus Ali qu’un torchon, même si le ladre du nagoland fait semblant de ne pas le dire !!!

     

     

     

    MAGAV  L’IDIOT !!!

     

     L’histoire que je vais relater n’a nullement pour objectif de rire du monsieur qui se cache sous le pseudo de « Magav ». Faute de mieux, je n’ai pu m’empêcher de lui coller une attribution, d’ailleurs sympathique ; d’où le titre.

     A la suite du dernier article du Dr IHOU (Dr David IHOU, Faire revivre nos campagnes : Une des clés du développement ! ) il y a eu des échanges passionnés. Comme d’habitude. C’est ainsi que l’échange entre MAGAV et un(e) autre internaute au pseudo énigmatique de KELKUN a retenu mon attention. Certes, les deux se disputaient furieusement et avec de multiples noms d’oiseau – comme d’habitude - sur la valeur des idées du Dr mais ce n’est pas cet aspect des choses qui m’interpella. Ce qui me poussa dans une profonde méditation repose sur une demande bizarre de K. à M. auquel il envoya le syntagme suivant : « Magav : 1+1=** ? ». Ce que je traduis par : « Magav, donne-moi le résultat de 1+1 » ou « Magav, 1+1 égal(ent) combien? », ou autre chose. J’allais répondre mentalement quand un ordre intérieur exigea de me taire et d’attendre la réponse de M. Je fis bien, car celui-ci répondit et livra sa réponse, une réponse qui me troubla profondément. Pour Magav, « 1+1=3 ». Je vous jure, que je transcris textuellement la réponse de sieur M. Voilà, sans vous mentir, ce qui me plongea dans une méditation plutôt métaphysique que mathématique. Je m’explique.

     Mathématiquement, 1+1=2. On l’a appris à l’école primaire, peut-être même à la maison avant d’aller à l’école. Cela fait partie des quatre opérations classiques : addition, soustraction, multiplication, et division. Sur ce plan-là, il est clair que M. a tout faux ! C’est indiscutable. Il devrait retourner à l’école primaire non ? Honnêtement, je ne sais pas et je me demande si M. est incapable de trouver la bonne réponse ou il est tout simplement idiot….Je ne sais pas. Il semble plus logique de dire que M. n’a pas donné la bonne réponse au vu de la règle mathématique élémentaire qui veut que 1+1=2.

     Même sur le plan de l’algèbre, qu’on aborde dans le secondaire, M. a tout faux là encore. Et c’est à ce niveau que commencent les vraies interrogations, toutes liées au caractère illogique de la valeur que M. donne à 1. En effet, si pour M. « 1+1=3 » cela revient à déclarer que « 1=2 » c’est-à-dire « 3 – 1 ». On a don 1=1 et 1=2 dans la même opération. Absurde, direz-vous ! On navigue en pur illogisme. Mais cela a un nom. En fait, on tombe dès lors dans le non-respect de la règle de non-contradiction qui exige que 1 soit égal à 1. Au plan de l’algèbre et de la philosophie, Magav devrait reprendre la route du collège et du lycée non ? Il a tout faux !

     On dira, M. a voulu jouer en répondant absurdement. Je veux bien mais cela m’étonnerait car on peut jouer tout en respectant ce qu’il y a lieu de respecter toujours. A supposer que des jeunes cerveaux consultent les sites d’idées, ils répéteront les mêmes faussetés de M. en toute bonne foi en disant qu’ils les ont apprises sur tel ou tel site. « Magav a dit que 1+1=3…. ».

      Magav a-t-il voulu jouer ? Magav est-il simplement un ignorant ? On ne sait pas, mais il semble logique de dire qu’il a des problèmes d’addition mathématique, d’algèbre et de raisonnement. A sa place, je ferais ceci ; bien qu’il soit impossible d’être à la place d’une autre personne.

      Je commencerais par raisonner, à haute voix. J’écrierais donc que nous avons tantôt des signes mathématiques et algébriques (+ , =) tantôt des chiffres  (1, 2), et le tout exprimant un langage et un raisonnement. Sur le plan de la mathématique élémentaire, j’ai déjà répondu. Mais il y a lieu de voir la chose autrement car sur le plan de la métaphysique, on peut toujours discuter. Car si « 1 » représente l’unité conceptuelle, on peut dire « l’unité + l’unité » = « l’unité » ; on pourra dire alors que 1+1=1. Si « 1 » renvoie à l’unité concrète et individuelle, on attendra de savoir en quoi consiste cette unité concrète individuelle. Supposons que « 1 » soit « mouton », on dira « un mouton ». L’opération « 1 mouton + 1 mouton = 2 moutons » bien que correcte mathématiquement n’en demeure pas fausse pour autant sur le plan de la métaphysique car tel « mouton » ne doit pas être confondu avec tel autre « mouton », car ce sont des réalités concrètes et individuelles. Leur addition n’a pas de sens tout simplement. Et ce n’est pas parce qu’on ne les nomme pas ou qu’on ne leur attribue pas leur énonciation propre et individuelle qu’on a le droit de les additionner. Il suffit de les nommer ou de trouver leur attribution individuelle respective pour ne pas oser les additionner. En effet, c’est quoi le résultat lorsqu’on dit « le mouton de Monsieur untel » + « le mouton de Monsieur tel autre ». Cela ferait-il « 2 » ? « 2 » quoi ? Si on s’avisait de répondre « 2 » moutons, on traiterait d’autre chose et de façon absurde et non plus du « mouton de M. untel » et du « mouton de M. tel autre ».Quant à additionner deux réalités différentes par le genre et l’espèce…. !!

     Finalement, prétendre que « 1+1=3 », comme l’a affirmé Magav, est une expression idiote ou une assertion qui relève d’une logique encore inconnue. Cela restera toujours vrai, quand bien même on évoquerait la théorie économique de l’« effet de synergie », qui enseigne que « la réunion de deux entreprises se traduira par des opportunités concurrentielles supplémentaires et une pression plus forte sur les fournisseurs. De plus, cela serait l’occasion de diminuer le poids des coûts fixes sur chaque bien produit, car, dit encore cette théorie, la valeur de l'union de deux entités est plus importante que la valeur de la somme des deux entités séparées; théorie fumeuse que les doctrinaires illustrent, étrangement, par « 1+1=3 ». Or, il tombe sous le sens que cet « effet de synergie » n'est pas systématique lors d'une fusion puisqu’il est de notoriété universelle que toute fusion n’implique pas automatiquement les effets positifs escomptés, d’autant plus que l’inverse peut toujours se produire et la somme de deux entreprises peut même s’avérer inférieure à chaque entité prise séparément. Et on veut parler de théorie économique avec un discours aussi charlatanesque ? Il faut donc affirmer que l'aléatoire et l'incertain ne peuvent pas faire l'objet de science!! Finalement, seul un idiot peut déclarer que 1+1=3 et accepter l'illogisme des économistes qui va avec. Il serait sans doute utile que Magav nous en instruise un peu plus.

     Agon protogone.

     


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  •  

    M.Kpelly nous a accoutumés à des chroniques de très bonne facture. Style et sujet compris. Celle-ci[1] déçoit, la langue en est la cause. Cependant, il y a lieu de s’y attarder car il y  propose trois cas de méditation :

     

    Dans le premier cas, il exprime des regrets sur un fond de nostalgie. Le regret de ne plus lire des romans en langue ewe, sa langue native. Comme cette chance qu’il a eue, adolescent, d’avoir lu quelques romans dans sa langue maternelle l’ewe et de s’être émerveillé. La production ayant cessé faute de romanciers en langue ewe. Pourtant, il y a des romanciers Ewes écrivant en langue française, anglaise par exemple. Certes, la langue ewe n’est parlée que dans le sud du Togo, dans une partie du Bénin et du Ghana comme l’indique M. Kpelly. Cet espace limité impliquant un marché réduit aurait-il poussé les  romanciers Ewes à cesser de produire en ewe ? Probable. Toutefois, une tradition a été perdue et plus qu’une tradition une conscience est morte! A qui la faute? Habituellement, l’émerveillement est source de stimulation et de destin. Ce n’est pas son cas. Ceci explique donc cela!

     

    -Dans le deuxième cas, il nous enseigne une technique que Kotia Barna le Socrate sénégalais applaudirait sûrement. Sans parler de Diogène, qui se leva et marcha devant ceux qui niaient le mouvement ! M.Kpelly nous  apprend qu’il a répondu en ewe  à une élève indignée de l’entendre faire l’éloge de la langue française. Il dit que l’élève, qui ne parlait pas ewe, a fini par comprendre le pourquoi de son éloge du français. Faut-il supposer que l’élève a admis, à la suite de cette démonstration, que le français est une langue universelle de communication et que l’ewe ne l’était pas ? Donc, M.Kpelly et son élève  sont tombés d’accord pour admettre qu’ils devaient user d’une langue française dont ils devraient respecter  les normes.

     

    -Dans le troisième cas,M. Kpelly soutient que le fait de ne pas être en mesure d’écrire dans sa langue maternelle pour un romancier Noir francophone n’est pas un drame ni une tare. Car il prétend paradoxalement, qu’il est possible de « parler  les langues africaines en français » comme l’ont fait ou le font bon  nombre d’auteurs Noirs francophones. M. Kpelly semble confondre langue et langage.

     

    Toute langue –chacune de nos propres langues africaines ou le français- a ses normes c’est-à-dire ses règles. Lorsque ces règles ne sont pas respectées, on ne comprend plus ce que vous dites. Cela peut être fait à dessin : nous avons alors affaire à un langage propre à un groupe qui manipule la langue dans des normes étrangères à la langue source. Exemple, les petits messages que la résistance française envoyait depuis Londres aux résistants en France. Il faut donc décoder le langage, si on a le code, avant de comprendre le message. Il en va de même des auteurs francophones qui utilisent la langue française dans une syntaxe nègre qui n’est plus la syntaxe française. Ils proposent un message codé, un langage. Un puriste intransigeant dira que c’est du solécisme, du barbarisme. Le titre de la chronique de M.Kpelly  –titre emprunté à  Alain Mabanckou  – l’illustre parfaitement. Un assemblage de mots français qu’il faut décoder, donc un langage dont il faut avoir les clés. Puisque Molière ne s’est jamais accouplé avec une « négresse » ; une union qui aurait laissé une descendance dont les Alain Mabanckou, Emmanuel Dongala, Henri Lopesa,  David Kpelly et les autres se réclameraient aujourd’hui !! 

     

    Par contre, dire que les romanciers Noirs francophones parlent leurs langues en français peut vouloir dire gauchement que ces auteurs enrichissent le français en utilisant des mots absents de la langue française – avec traduction comme dans les contes d’Amadou Koumba de Birago Diop que M. Kpelly cite à tort. Ces auteurs respectent la syntaxe et les normes de la langue française bien qu’ils expriment une sensibilité différente. En aucun cas ces auteurs  ne parlent leurs langues en français.

     

    Senghor a égaré pas mal d’Africains  avec sa théorie sophiste d’une langue française qui deviendrait une langue nègre par le simple fait d’en bousculer la syntaxe. M. Kplly  et ceux qu’il a encensés dans sa chronique ont repris le même sophisme ! Et rien de plus. Ils créent  des langages nouveaux et différents à chaque fois bien qu’ils exploitent  le même matériau de base : le français dont chacun  saborde les normes à sa guise pour mieux exprimer sa langue maternelle d’origine. Des histoires nègres qu’il faudra retraduire en « bon français ». Chassez le naturel, il revient au galop !

     

     Ecrire dans notre langue maternelle africaine ou écrire en français, il faut donc  choisir ! /.

     



    [1] Yao Mawuenya David Kpelly, Les petits-fils nègres de Molière. A Emmanuel Dongala, pour ton Jazz et vin de palme. (http://www.togocity.com/spip.php?article7169)

     

     


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